Angle : façon de traiter un sujet, qui déterminera le plan de l’article. Par exemple, on peut traiter d’un conflit social à partir de différents point de vue : celui des pouvoirs publics, des syndicats, des usagers, etc.
Audience : nombre de personnes touchées par un média.
Audience utile : nombre de personnes appartenant à la cible touchée par un média.
Brève : par opposition au dossier ou à l’enquête, la brève est un texte court, une « nouvelle brève » (dix lignes maximum). Elle donne en trois ou quatre phrases une information très concise, sans titre, qui répond obligatoirement aux questions : qui, quoi, quand, où, et parfois comment et pourquoi.
Une brève est rarement seule, elle est présentée dans une colonne de brèves. Lorsqu’elle a un titre, on l’appelle « filet ». Dans un cadre, elle devient « encadré ».
Coût du contact : le rapport entre le prix de l’espace publicitaire (ou équivalent publicitaire en RP) divisé par le nombre de personnes (lecteurs, internautes, auditeurs ou téléspectateurs) ayant vu l’article sur votre entreprises ou entendu/vu l’émission.
Coût du contact utile : le rapport entre le prix de l’espace publicitaire (ou équivalent publicitaire en RP) divisé par le nombre de personnes ayant vu l’article sur votre entreprise ou entendu/vu l’émission qui appartient à la cible visée.
Couverture utile ou taux de pénétration : pourcentage de la cible visée touchée au moins une fois par votre message.
Déperdition : tous les lecteurs, auditeurs et spectateurs d’un média qui n’appartient pas à la cible.
Diffusion : le chiffre de diffusion de la presse totalise la vente au numéro et la vente par abonnement (soit la vente payée), plus les exemplaires distribués gratuitement pour promouvoir le support. A ne pas confondre avec le tirage. Ces chiffres sont publiés chaque année par l’association Diffusion Contrôle (ex OJD) pour les titres qui ont adhéré à l’association.
Diffusion gratuite : nombre d’exemplaires mis en distribution gratuite : parkings, restaurants, écoles, universités + nombre d’exemplaires envoyés gratuitement : VIP, annonceurs, institutionnels, partenariats, services de presse et opérations de marketing direct de recrutement.
La diffusion gratuite est devenue très importante pour certains titres de la PQN (Presse Quotidienne Nationale) et de nombreux magazines professionnels.
Diffusion payante : nombre d’exemplaires vendu en kiosque ou par abonnement.
Duplicata d’audience : le nombre des mêmes lecteurs, internautes, auditeurs ou téléspectateurs touchés par le sujet du communiqué de presse repris dans plusieurs médias différents.
La duplication peut-être particulièrement importante en presse magazine. Les passionnés d’un loisir lisent souvent plusieurs titres. La mode du zapping d’une chaîne de radio et de télévision à un autre a considérablement accru les effets de duplication d’audience.
Echelle d’affinité : elle exprime la proximité entre le support et la cible. Elle s’exprime en pourcentage :
Audience utile du support
Audience totale du support
Plus l’audience utile du support est élevée, plus l’affinité est forte.
Echelle de puissance : hit-parade des supports en fonction de leur potentialité à toucher le plus fort pourcentage de la cible. La puissance du support correspond à son taux de pénétration en pourcentage sur la cible :
Audience utile du support
Nombre de personnes de la cible
L’échelle de puissance est un critère à privilégier pour toucher rapidement le maximum de personnes de la cible.
Feuillet : unité de mesure de la longueur d’un article : 25 lignes de 60 caractères, blancs (espaces) compris, soit 1500 caractères (ou signes).
Impact : pourcentage des personnes se souvenant de l’article, de la marque, du graphisme, de la signature…
Indicateurs d’efficacité des sites Internet :
Journaliste : personne qui a pour principale activité rétribuée de collaborer à un journal – tel est, en tous cas, le critère d’attribution de la carte qui, en France, atteste de l’appartenance à la profession. La France compte aujourd’hui autour de 28 000 journalistes, dont 39% de femmes. Le terme recouvre des fonctions très diverses et hiérarchisées, du rédacteur de base au directeur de la rédaction, en passant par le reporter (qui enquête sur le terrain), le secrétaire de rédaction, le chef de service, etc.
Locale, localier : bureau local d’un quotidien régional, où sont rédigées les pages relatives à une ville et son voisinage proche. L’ensemble des pages locales sont ensuite regroupées au siège pour être imprimées avec le reste du journal. On appelle « localier » le journaliste responsable d’une locale, ou rédacteur dans un tel bureau.
Albert Londres : journaliste français né à Vichy en 1884. Pionnier du grand reportage « engagé » (son livre Au bagne, dénonce le régime pénitentiaire de Guyane), il est mort dans l’océan Indien en 1932. Le prix de journalisme qui porte son nom récompense des enquêtes de qualité exceptionnelle.
Marronnier : en argot journalistique, sujet qui revient de façon cyclique au fil des saisons, comme les feuilles des arbres. Exemples : les régimes amaigrissants juste avant l’été, la rentrée des classes, les fêtes de fin d’année, etc.
Message essentiel : idée, information première que l’on souhaite donner. Un article informatif, et tout particulièrement une dépêche, est construit selon la structure de la pyramide inversée : le premier paragraphe répond aux questions de base : qui, quoi, quand, où. – les paragraphes qui suivent apportent des développements, dans un ordre décroissant d’importance.
En fonction de la place disponible et de l’importance que l’on souhaite accorder à l’information, on retranchera les paragraphes depuis la fin, jusqu’à ne laisser que le premier paragraphe.
News : de l’anglais news magazine : magazine d’actualité générale, de petit format. Par exemple Time ou Newsweek aux Etats-Unis, l’Express, l’Évènement du Jeudi, le Point… en France.
ODV (Occasion De Voir) : occasion pour une personne appartenant à la cible de voir votre article ou d’entendre/voir votre passage à la radio/TV.
Ours : au XIXe siècle, surnom donné au patron d’une imprimerie. Ce dernier, juridiquement responsable de ce qu’il publiait, était tenu de mentionner son nom et son adresse sur livres et journaux. Par extension, l’ours désigne aujourd’hui l’endroit où, dans une publication, sont répertoriés le nom du journal et son adresse, le nom du directeur de la publication (le responsable du journal devant la loi), celui des responsables de rubriques et parfois des collaborateurs (rédacteurs, secrétaires, graphistes, équipe commerciale, administrative et technique…) avec, toujours, celui de l’imprimeur.
Papier : autre nom pour article, copie.
Pige, pigiste : au XIXe siècle, la pige était la quantité de travail qu’un typographe devait effectuer en un temps et pour une rémunération donnés. Désigne aujourd’hui le mode de rémunération d’un journaliste pigiste, payé à la ligne ou à l’article. Depuis 1974, la loi française attribue à ces « indépendants » les mêmes droits qu’aux journalistes salariés.
Rédac’chef, abréviation de « rédacteur en chef » : journaliste responsable d’une rédaction (ou d’un secteur de celle-ci dans les journaux très importants). Autorité suprême après le directeur de rédaction et le directeur de publication, représentant légal du journal.
Rewriting, rewriter : prononcer riraïtinngue, riraïteur. De l’anglais rewrite, récrire. Donc, réécriture / adaptation d’un texte (trop long, trop court, mal écrit, etc.) avant publication. Le rewriter est le journaliste chargé de cette tâche.
Signe : lettre, signe de ponctuation, blanc entre les mots sont des signes. Le signe est l’unité de base du feuillet. Calculer le nombre de signes d’un papier permet de prévoir la surface qu’il occupera dans la page. Les Anglo-saxons ne comptent pas au signe, mais au mot.
Tirage : nombre d’exemplaire imprimés. Ne pas confondre avec la diffusion, nombre d’exemplaires réellement vendus (ou offerts en promotion). La différence entre les deux est le bouillon. La santé d’un journal est aussi tributaire de son audience (lectorat) : on considère que chaque numéro vendu est lu par plusieurs personnes ; l’audience est donc égale à la diffusion multipliée par un coefficient donné (2 pour un quotidien, entre 3 et 5 pour un mensuel). Plus le chiffre obtenu est élevé, plus le journal peut espérer séduire les publicitaires, et donc gagner d’argent.
Exemple : Télé 7 jours est vendu à 2,5 millions d’exemplaires, et a une audience d’au moins 8 à 10 millions de lecteurs.
Titraille : ensemble des éléments d’un titre (surtitre, titre principal, sous-titre), dont la diversité typographique est destinée à attirer le regard. Exemple :
Puis viendra le chapô. Une accroche au centre de la page peut compléter cet arsenal de « niveaux de lecture », censés faciliter l’entrée dans un texte.
Tribune et sous-tribune : espace situé sous la manchette. C’est un endroit de choix, où l’oeil du lecteur se pose souvent en premier. On y place donc le ou les titres importants du jour. Parfois, les journalistes appellent cet espace « la tête ».
Publié par Barbara Ouvrard
Laisser un commentaire